L’un des plus grands événements sportifs des XVIIe et XVIIIe siècles était des meutes de chiens qui se ruaient sur des ours ou des taureaux. Les combats de coqs et les combats de chiens étaient également très répandus. De grosses sommes d’argent ont été pariées sur les résultats de ces soi-disant sports.
En fait, à une certaine époque, il était illégal de vendre de la viande de taureau à moins qu’elle n’ait été d’origine de combat. On croyait que le taureau était tellement terrifié par les chiens qui attaquaient qu’il libérait des hormones, comme l’adrénaline et la noradrénaline, dans les muscles et la circulation sanguine. Ces hormones auraient amélioré le goût de la viande, la rendrait moins filandreuse et plus dure, ce qu’ils font encore en Corée avec la viande de chien.
Les animaux sont terrorisés pour libérer ces hormones de peur. Ils affirment que cela rend la viande de chien meilleur goût.
Je n’en dirai pas plus sur cette pratique, si ce n’est que citer Gandhi :
La grandeur d’une nation et son progrès moral peuvent être jugés par la façon dont ses animaux sont traités.
Les chiens utilisés pour appâter les taureaux étaient des Old English Bulldogs. Ces Bouledogues étaient très différents de ce que nous voyons dans la race d’aujourd’hui. Ils ressemblaient plus à l’athlétique Bouledogue Americain, mais ils étaient plus grands et beaucoup plus musclés. On pense qu’ils ont croisé des bouledogues de combat de l’époque, avec des terriers. Ensuite une sélection a été faite pour créer 3 nouvelles races de chiens :
Lorsque la loi contre la cruauté envers les animaux, a vu le jour en 1835. Cette loi visait à protéger les animaux contre les mauvais traitements et interdisait les combats de chiens. On croit que pendant plus de cinquante ans, ces premiers éleveurs ont tué tous les chiens qui montraient la moindre agressivité envers un être humain, quel que soit son âge.
On leur faisait tellement confiance qu’il était courant de voir un chien de combat blessé couvert de sang, ramené à la maison dans le même landau que les bébés.
Ils ont travaillé sans relâche pour que la race soit pure et que son comportement soit sans risques pour les humains. En 1935, exactement cent ans après que le Humane Act ait rendu illégaux les combats de chiens, le Staffordshire bull terrier est officiellement reconnu comme une race par le Kennel Club of Great Britain.